L’ŒUVRE DANS L’ESPACE PUBLIC : COMMENT, POUR QUI ET POUR QUOI ?

CONFÉRENCE DÉBAT
Interventions de Chourouk Hriech, Younès Rahmoun et Mohssin Harraki
5 décembre 2014 – 17h30

L’œuvre, destinée à être offerte au monde, à n’exister que par les regards des visiteurs, reste cependant souvent «confinée» dans les musées ou autres rendez- vous culturels.

Comment existe-t-elle lorsqu’elle s’invite dans le quotidien des citoyens?

PROGRAMME

17h30 – 19h00

Intervention de Chourouk Hriech sur la place de l’œuvre d’art dans l’espace public et les politiques menées pour sa promotion.
Née en France en 1977, Chourouk Hriech vit et travaille à Marseille. Son travail se développe essentiellement autour du dessin et de l’installation, et ses recherches se fondent sur une observation des paysages en mutation.

19h00 – 20h00

Paroles et projets d’artistes Mohssin Harraki et Younès Rahmoun

MOHSSIN HARRAKI

Né en 1981 à Assilah, Maroc

Mohssin Harraki est diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, de l’École Supérieure d’Art de Toulon et de l’École Supérieure d’Art de Dijon. Il travaille avec le dessin, la vidéo, l’installation, la photographie et la performance, comme autant de moyens de questionner des enjeux sociaux et politiques forts. L’artiste interroge aussi bien la construction culturelle, que les conséquences post-coloniales et les imaginaires collectifs. Il s’intéresse à des thèmes comme la généalogie, la transmission du pouvoir, et la formation de la conscience collective.

L’artiste procède en général par le dialogue, que ce soit avec ses pairs, artistes, ou avec des gens qu’il rencontre dans la rue, comme lors de son intervention « Jeûne » en 2011 à Toulon. Dans ses installations, il explore également les thématiques du livre et de l’écrit, qu’il détourne de leurs usages traditionnels. De manière globale, tous les projets de l’artiste visent à explorer les mécanismes de construction culturelle et de constitution de la mémoire et de l’imaginaire collectif.

YOUNÈS RAHMOUN

Né en 1975 au Maroc. Il vit et travaille à Tétouan.

Younès Rahmoun est diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan. Si l’artiste utilise une variété de médiums, de l’installation au dessin, des nouvelles technologies au multimédia, son projet artistique est orienté vers une spiritualité certaine et une recherche de vocabulaire traduisant son univers introspectif.

Son œuvre, empreinte d’universalité, se nourrit de son quotidien, ses croyances et ses expériences. Pour preuve, ses actions en lien direct avec la nature qui intègrent les éléments des lieux d’exposition, telles que les constructions singulières et démultipliées d’une Ghorfa («chambre» en arabe et réplique de ce qu’était son atelier à sa maison familiale) dans le Rif et dans plusieurs autres endroits du monde.